SOIREE CINEMA 16 DECEMBRE 2011

SOIRÉE  St DIDIER DE FORMANS   voir aussi :
 http://www.colisee.org/rubrique.php?id_rubrique=172

FIN du séjour.

Retrouvez "Prométhée 2011" en déroulant l'épopée au fil des jours ..... en partant de la page 1 la plus ancienne, pour finir sur celle-ci ... la plus récente  !!!!   Bonne balade !

Mais d’abord des REMERCIEMENTS A NOS SOUTIENS  :

- Fédération Française de Spéléologie, Commission des relations et Expéditions Internationales, Commission Canyon et Commission Jeunes de la FFS,
- Comité Spéléo de l' Ain, et de Hte Savoie, Comité Spéléo Région Rhône Alpes,
- Au travers du  DÉFI "Projets Jeunes de l 'AIN" : Crédit AGRICOLE 01  / MSA 01 (Mutualité Sociale Agricole) / CONSEIL GÉNÉRAL de l' AIN /  CAF (Caisse d'Allocation Familiale de l' Ain), mais aussi la DDCS 01 (Direction Départementale de la Cohésion Sociale de l'Ain) sur l'ensemble des projets Jeunes du club AFESS
- Journal Le PROGRÈS de l' AIN
- Mairie de St Didier pour l' accompagnement du club depuis sa création mais aussi sur l' expée  Prométhée 2011
- RÉGION RHÔNE ALPES au travers du dispositif 'Projet Jeunes'
- Comité de Commune Saône Vallée sur le projet 'Parcours dans les arbres de Cibeins' en Juin 2011
- Journal 'La Voix de l' Ain'
- Centre Social du Tournesol lors de la Sortie jeunes du Centre ...
- L'université de Kutaisi-Géorgie ... (et Avto et Giorgi en particulier) 
- UKRAINE AIR LINE pour les 50 Kg de bagages en plus à l'aller ...et au retour !
- Société EXPE Matériel de Montagne
- Gites d' étape du Chamberthaud - St Didier
- Centrale Bois Ancy - 69
- Serres du Baderand - 01
- Club Spéléo Montagne  KASKASIA de Kutaisi,
- l’ambassade de France à TBILISSI et le consulat de Géorgie à Lyon,
- les équipes du GSHV (Gorgeon, Desachy) et les jeunes de l' Expée  canyon Rhone Alpes 2005 (Gondras, Laussac, Godet ....) pour leurs aide a la préparation. 
- Club AFESS ....

- et l'ensemble des géorgiens rencontrés tout au long de notre périple, une minute, une heure ou un jour .... qui nous ont donné du temps gracieusement pour nous guider dans le dédale de la luxuriante végétation caucasienne ou simplement nous guider sur les voies de la raison ....    Nous retournerons dans ce pays attachant qu'est la GÉORGIE .... il reste tant à faire !

village troglodyte de Ouplistsikhé

Les 3 DERNIERS JOURS en Géorgie : 
Après les journées éreintantes, nous devons rentrer sur Kutaisi pour retrouver AVTO à l'université. Notre arrivée fait l' animation de la fac, même si la plupart des bâtiments sont vides pour causes de vacances.  Après la photo d'usage nous invitons nos amis géorgien à une bonne table dans la banlieue de Kutaisi..... et ça, ce n'était pas de trop après les difficiles repas des jours passés. Nous en profitons pour déballer la matrouchka pour tout mettre à sécher, et éviter la surtaxe pour surcharge a l' aéroport.  Nous arrivons soleil couchant à Gori, la ville de naissance Staline. Les traces des combats de 2008 sont encore visibles dans cette cité martyre, à 2 pas de l'Ossétie, désormais sous contrôle Russe (pour mieux comprendre les relations Russo / Géorgiennes voir le site COLISEE à l' adresse : http://www.colisee.org/article.php?id_article=2868 )
       Nous nous fixons le village troglodyte de Ouplistsikhé pour passer la nuit (Certains visiterons les vestiges ... à la frontale, après s’être fait éconduire par les vigiles locaux)
Ce site tout à fait surnaturel qui domine la vallée, semble sortir de nul part. Les habitations et cavités abri sont taillées dans un grès friable. L'occupation date du premier millénaire avant -JC- .Cette 'cité de Dieux' est le plus ancien établissement humain de tout le Caucase.
       La région de la Chida Kartlie est connue pour son climat sec... rien de mieux pour passée la nuit à la belle étoile non loin de la rivière Koura..

          Le samedi matin, c'est réveil aux aurores pour une "Grosse journée" sur Tbilissi. Cette grosse journée sera plutôt orientée tourisme et farniente .... Avec des bains turcs.. pour assouplir les muscles encore tout endoloris par ces 3 semaines à la dure !  
Entre temps nous aurons rendu visite à Géoland (L'organisme référent en matière de cartographie en Géorgie) et à la grande  bibliothèque du parlement de Géorgie.  Nous n'y trouverons que quelques références 'Vieillottes' sur la spéléo  géorgienne,  mais aussi un ouvrage indéchiffrable ou nous reconnaissons des photos jaunies des grottes de Choranche. 

                                                   

Les garçons profiterons de ces derniers moments de tranquillité pour emmagasiner quelques images des physionomies locales.....


Nous serons à l' aéroport à 2 h du matin ce dimanche.... lourdement chaussé et vêtu dans la moiteur de cet été caucasien.  Bernard perdra l'instant d'une heure sa carte de Crédit dans un distributeur automatique   ... mais c'était sans compter sur la perspicacité et la débrouillardise de l' hôtesse de la Banque of Géorgia qui remédiera au problème grâce à un tour de passe-passe dont nous ignorons encore les tenants et les aboutissants.  


  Bernard encore lui  fera marcher sont sens de la rhétorique (incompréhensible) dans la langue de Shakespeare pour justifier les "50 kg" de sur-poids. Il obtiendra gain de cause, même si le chef de la compagnie Ukraine Air line, appelé à la rescousse tentât vainement de faire lui faire entendre raison , moyennant une taxe sur la base de 40 € du Kilo.....


Nous arriverons a Genève a 12 h 00  avec un décalage horaire de 2 h 00 attendu par les familles Shalk, Philippe et Neuzeret.

Les sources de la rivière Abasha

17 eme jour

Ce jeudi c'est un branle bas de combat aux aurores. Le vieux camion ZIL 6x6 de l'ex armée de l'URSS sera le seul a pouvoir franchir la rivière Abasha et à pouvoir nous avancer sur le chemin des cascades entrevues hier. C'est après le regonflage  des pneus plus ferraillés que caoutchoutés que nous abandonnons Mostard, le chauffeur de notre Matrouschka, à son propre sort.

Un vieil outil roulant

 Les véhicules tout terrains de ces contrées lointaines gardent en eux cette part de mystère, entre obligation pour se rendre d'un point à un autre, et passages au dessus du vide  qui nous projettent encore cette image de pneus rafistolés pour ne pas dire délabrés. Finalement avec un litre d'eau en plus dans le radiateur le vieux ZIL aura franchi sans encombres les obstacles de la piste.
Coté bilan carbone de l' expée, nous mettrons notre poing dans notre poche et nous nous engagerons a replanter autant d' Arbres que de Kilomètres parcourus (et vu le réglage carbu il faudra bien tout cela !....)

Arrivé à la petite cabane en fer, (genre de benne) aménagée en poste de contrôle, tout le monde descend, près à affronter les 5 heures qui nous séparent encore du pied des cascades de Rratsha,....

C'est bien plus tard après de laborieuses errances dans les forêts humides de buis géants garnis de mousse, et dans le chaos de la rivière, que nous arrivons enfin en vue des cascades. John  et Vivien grimpent installer une corde pour franchir la première C15 qui barre le grand cirque des cascades .

Christine, Bernard et Koté arriverons 2 h après,  non sans avoir repéré et remonté encore une autre cascade en rive gauche. Celle ci s’avérera sans intérêt.

Pendant de temps et dans l'euphorie débutent les escalades et les contournements hasardeux des grandes cascades repérée la veille.

                                                                                              le saut de la C15 


L' affaire ne semble pas gagnée malgré toute la déterminations de
nos grimpeurs de pointe.  Au dessus  de la C15  ce trouve en fait un genre de grand cirque encombré de blocs dans le quel chute en trombe 3 cascades bien distinctes les unes des autres.   Vivien, guidé par les chaos et la ligne de crue phénoménale tente sa chance sur le ruisseau le plus au fond. Alors que tout le reste de la clique tente sa chance sur les 2 autres....
Entre fougue et précipitation il n'y a souvent qu'un pas, ou qu'une chute de pierre de trop !!!

..... Dans le vacarme des chutes d'eau , les liaisons entre les différents groupes se font par radio.
N’empêche que le vide aidant,  plusieurs mains courantes seront nécessaire pour atteindre les premières têtes de cascades.

          Vivien annoncera sont arrivée en haut d'une C40 au dessus d'une grande vasque. Mais l'euphorie sera de courte durée, l'eau provient d'une belle résurgence parfaitement cylindrique qui queute sur siphon à 50 m de l' entrée. Thomas ne tardera pas à le rejoindre pour dresser les topos de 2 autres petites cavités dont une avec un courant d'air spectaculaire. Ils repèrent également une belle bauge à ours avec tout les frais ingrédients comme pour montrer que ce secteurs perché certes difficile d' accès reste un lieu 'Tranquille' !

Dans l’intervale Thierry et Bernard seront revenus récupérer un brin de 150 m de corde pour tirer Bebert et Léo d'un mauvais pas.

Bebert dans la C80 ... En Zoomant chercher les Charly dans les roches en dessous ....

La cascade du milieu approche les 80 m. Au dessus ce seront également 4 autres cascades de  20 à 25 qui seront descendues. totalisant pas moins de 260 m de dénivelé.  La aussi, le ruisseau sort d'une belle résurgence qui elle aussi queute rapidement sur siphon.  John installe rapidement les rappels. Il est bientôt 17 h 00 quand la première C20 est descendu. Le jeune John s'engage en prime times ....
 Thierry en profite pour repérer le 3eme groupe de cascades. Il est issue d' une nouvelle résurgence qui comme les autres queute rapidement sur siphon.
Au total 10 Cascades auront été descendues mettant en point d'orgue final cette expée Caucasienne.
Mais avec l'approche de la nuit que les estomacs commencent a ce nouer, dans le fin fond de cette reculée a quelques 5 Heures de la première âme qui vive et ou toute entorses à la cheville pourrait vite virer au cauchemar.

Après un bain de minuit et à 1 heure du mat.... le dernier aventurier rejoint le camp de base à Balda....;

Avec le réconfort qui va bien des premiers arrivés qui ont pu mettre à chauffer un frugal repas de riz !

TT en bas de la C80 ....  dans une ambiance crépusculaire

16 ème jour en Géorgie

Entrée de la grotte de Rréouli

Grotte de Rréouli (au niveau du siphon)

   Ce mercredi grosse journée au programme. Vivien, Alex, John, Tt, Bébert et Thomas partent à la recherche de l'origine des eaux de la rivière Abasha.
    Léo Bernard Dorian Christine ...partent à la découverte une grotte inédite connue des seuls villageois (normalement) . C'est Hulo, un villageois plus proche de la patiente en obstétrique et du capitaine Haddock réunis que du candidat aux présidentielles, vendeur de shampoing, qui les accompagnera. C'est le gardien du captage d'eau potable situe au-dessus de Balda.


   Les warriors de la 1ere équipe s'affèrent matinalement et quittent le camp vers 8 h 30, une heure plus tard c'est au tour de la bande à Hulo, accompagné de kote et de Giorgi. Finalement La première équipe aura mis 6 h pour rejoindre les résurgences d’un bout du monde dans l'immensité de ce Caucase Géorgien dans le chaos de la rivière Abasha,  avec au bout du compte une vraie motivation pour y retourner le lendemain après avoir entrevu plusieurs belles cascades dont une de 50 m.

La C40 du canyon sec

 Pour l’autre groupe, après arrive à la grotte résurgence de Rreouli. C'est une belle galerie d'une centaine de mettre barrée par un siphon. L'entrée est un bel entonnoir tapissé de galets roulés et polissés par le sac et le ressac de l'eau. L'eau ressort les cailloux de la grotte, qui finissent par retomber dans l'entonnoir sous leur propre poids.  Après avoir quitté les néoprènes l'équipe s'engage dans le canyon sec qui fait suite à la grotte. Une dizaine de cascades seront descendues.
 Les Géorgiens peu enclin aux techniques de rappel auront fait le tout pour attendre vers le captage réservoir.

 Finalement à 8 hoo les 2 groupes se retrouvent par hasard au niveau du pont sur la Rivière. Le repas sera frugal même si Bernard et Giorgi, parti en quête de victuailles reviennent charge d’un don providentiel venu du monastère... La nuit comme à l'accoutumée est parsemée de quelques gouttes

15 ème jour en Géorgie

Canyon de Gadejvili

       C'est avec un peu de regret ce mardi matin que nous quittons notre maison de Zuggdidi nous reprenons la route de Balda après une étape courses à Martvili. En chemin nous faisons une pose au site des gorges de Gadjevili sur la rivière Abasha que nous avions partiellement repérées en 2009. 

roque et une petite bataille avec le modernisme nous obtenons enfin le petit bout de c'est en début d'après Midi et après un route limite pour le Ford Transit de Mostard, que nous arrivons à Balda. Ayant apprit que seuls les moines du monastère possédaient un ordinateur avec imprimante dans le secteur, nous décidons aidé de Giorgi notre interprète de les solliciter. Le monastère de Balda récemment rénové accueille une petite communauté de 1o moines en permanence, 1 ou 2 moines de passage et quelques jeunes. Un petite délégation pénètre dans ce site de recueillement avec une retenue toute monacale ... Alex en short se fera éconduire. Après les moments d'étonnements réciproque, et quelques errements informatiques plus loin nous obtenons la carte tant convoité.
.

Thomas et le père supérieur

Après ce moment de convivialité, le père supérieur, nous guide vers une entrée de cavité dans le village même. Saint Thomas ne se fait pas prier pour pénétrée la belle. Cette une perte d'un ruisseau qui donne sur une salle de 8 x 8 m.   

Explication de texte au dessus du pont

     Pendant ce temps la bande à Vivien, John, Tt Alex s'affaire pour descendre les gorges du village tout en équipant préalablement les 30 m de verticale sous le petit pont qui enjambe la rivière juste en dessous du monastère.
    Bébert, Dorian et Leo entament la descente du pont sous les meilleurs hospices. 
 Bénéficiant d'une autorisation spéciale du père supérieur 2 des petits jeunes en résidence au monastère, s’essaient eux aussi au rappel sous les regards médusés des moines qui rentrent du travail.

  La soirée continuera chez Papi Alexandre un villageois avec qui nous avions sympathisé en 2009.  La Chatcha rempli les verres et réchauffe les coeurs durablement....

La rivière 30 m sous le pont

 Bien plus tard nos experts 'grimpe' ameuterons tout le hameau à la recherche de la petite grotte que nous avait préalablement fait découvrir le père supérieur ! 

14 ème jour en Géorgie

Ushba

Nous avions décidé un départ a 5h oo du mat. C'est donc comme d'hab avec une heure de retard que nous reprenons la trace de la descente. Nous apprécions les diversités florIstique des différents étages caucasiens, sub caucasiens, ... Avec en prime les grands sommets russes et les 2 pics de l'Ushba en point d'orgue. 1200 m de denivellés à la descente sont annoncés.

Nous arrivons sur Zadeshi et ses tours Svanes si caractéristiques  avec une 1h de retard, non avoir profité d'une source gazeuse ferrugineuse.

Amis - Amis....

 Quelques familles porcines grisonnantes typiques de ces contrées reculées nous accueillent en guise de navette initialement prévue a 9 hoo. 

Nous retrouvons kote chez un de ces collègue alpiniste...

 La famille nous offre une spécialité yahourtèe glacée. 

 Nous en profitons pour faire sécher notre matériel et nos duvets .... Notre matériels "de riche" laissent perplexe nos hôtes, et cette débauche de moyens techniques dans ce village hors du temps fini  par nous mettre mal a l' aise ....

tour SVANE à Zadeshi

C'est pile à midi que le vieux 4X4 russe nous dépose enfin a Maestia, juste devant le resto (le seul) rêvé. Les stratchapouri, les kinkali et autres liquidités locales améliorerons l'ordinaire des estomacs déprécifs... 








...Ces derniers seront une nouvelle fois soumis a la dure épreuve des 1OO bornes de l'unique route qui quitte laSvanetie. Quelques pans de falaises effondrés, camions renversés et autres vaux vaches cochons nids de dindes plus loin nous atteindrons Zugdidi à la vitesse faramineuse de 12 km/ h ... Zugddidi la ville de tout les challenges, a 2 Km de l'abkazzie et 35 de la mer noire...

 Nous nous endormons dans une moiteur toute subtropicale, dans une superbe maison d’hôtes...en 'zappant' le repas du soir ... Bilan de l'opération avec douche chaude et copieux Pdej ... Moins de 10 Euro par personne ... Une folie ! 

13ème jour en Géorgie

Au petit matin ...

Pour ce J13 pas de chance et visibilité réduite à 10 mètres !

12ème jour en Géorgie 



La nuit du dimanche est assez mouvementée avec 35 cm de neige a quatre mille. Réveil très humide et froid. Temps très maussade qui ne permet pas d'envisager le sommet même aux wariors de l'équipe. Nous décidons tant bien que mal à redescendre vers la vallée. le but étant de laisser le moins de vie humaines au fond des crevasses ! Mission réussie grâce à une équipe soudée et des meneurs déterminés.... C'est le Cr du ' Bebert '  
*
Et Enfin l'éclaircie !

......  En fait il a neigé toute la nuit, et au petit matin cette neige très lourde c'est accompagnée de grésil, de pluie et d'un brouillard laissant une visibilité a moins de 20 m. C'est dans cette rude ambiance ou toute tentative pour satisfaire quelques élémentaires besoins s'avère compliquée, que nous décidons de rester au chaud dans nos abris. Quelques âmes plus charitables que les autres feront les tournées pour échanger des réconforts ou simplement pour dégager les toitures. Dans le vacarme des bourrasques et malgré la proximité nous communiquons par radio entre tentes. A midi à la faveur d'une courte accalmie Thierry et John se préparent pour reconnaître le chemin de descente. Les traces sur cet immense glacier du Nageb ont été effacées durant la nuit. Ils réquisitionnent les bâtons de rando pour jalonner les crevasses et une éventuelle retraite. Nous les suivons dans la tourmente par radio. Au bout d'une petite demie heure le sourire revient quand Thierry et John annoncent a la radio, avoir retrouver quelques traces.... Mais c'est avec le retour à une certaine visibilité que l'euphorie s'installe ! Rapidement les bivouacs sont démontés et les cordées reconstituées.

 Et c'est avec le retour de Thierry et John. Que nous entamons le long chemin de descente. La dernière cordée récupère les jalons. Le dernier couloir de neige devenu particulièrement instables est équipe d'un rappel débrayable. Thierry avouera plus tard que ce sera son premier rappel posé avec la technique dite du corps mort. Les descentes s’enchaînent. La pluie et le grésil font de nouveau leur apparition et biens sur le nœud se coince lors du tirer de rappel. Thierry remonte le décoincer. C'est trempé que nous atteignons enfin le dernier rappel dans les blocs au-dessus du col du premier bivouac. Alex déséquipe. Et c'est nuitamment que nous atteignons enfin les douceurs des alpages a 2800 m d'altitude. Nous parvenons enfin à prendre un contact téléphone avec nos amis géorgiens restés dans la vallée.

Rappel sur corps mort 

 En bas aussi le mauvais temps c'était installé et l'inquiétude avait gagnée. Giorgi notre interprète nous apprendra plus tard avoir même fait téléphoner sa sœur de Belgique pour tenter une liaison avec nos portables 'Français' mais sans succès. Nous préparons un nouveau bivouac, non sans avoir chacun à notre tour, dressé ce que communément nous appellerions un plan 'bouffe'. Mais pour ce soir ce sera au choix pâtes trop cuites a la sardines, ou Sardines seules ou sauce de sardines avec pâtes pas assez cuite. John retrouvera au fond de son sac une vielle préparation pour flan périmée... Même bio et à  l'eau elle améliorera considérablement l'ordinaire. 3 kg de pâtes et 2 riz, serons redescendu. Les surplus de corned beef russes et autres préparations culinaires exotiques seront laissés aux oiseaux du secteur. Nous nous endormons dans une nuit qui s'annonce une nouvelle fois pluvieuse.

12ème jour en Géorgie

 Samedi 23, nous nous réveillons a 6h30 du col pour arriver après une remontee éprouvante dans un pierrier, et 2oom d'escalade facile nous atteignons le glacier Nageb et nous chaussons nos crampons et nous encordons.. Après une montée plutôt "pentue" à travers les seracs, les crevasses, et au dessus de ponts de neige aléatoires nous trouvons une surface quasi plane à 4000 d'altitude . 

                                             

Ce nouveau camp de base, sous la face nord du Tednuld 1000 m plus haut, nous permet de deviner l'intégralité de la course à venir.. Les plus consciencieux chercheront l'horizontalité parfaite en pellant neige et glace pour assurer un vrai sommeil réparateur. Nous squattons la tente la plus grande (3 places !). Après moult tentatives les 2 réchauds 'Primus' à essence permettent de faire fondre suffisamment de neige pour le repas . Nous allons nous coucher sous la neige tombante avec un réveil normalement prévu à 2 h oo du matin. Les avalanches et chutes de seracs ponctuent régulièrement une météo qui vire à la tempête.La crête sommitale se cache définitivement.  Nos tentes semblent bien fragiles dans cet environnement démesuré. .  Cr Dorian

11ème jour en Géorgie

Ce vendredi soir c'est un bivouac d’acclimatation à 3500 m d'altitude juste avant l'ascension du mont Tednuld prévue pour après demain.   En cuisine c'est amidon et féculents que des sucres lents pour les réjouissances de demain.... En attendant la troupe s'endort sous une fine pluie et quelques coups de tonnerre.

10 ème jour en Géorgie

Jour de marché ???  Non Non préparatif à Maestia (le Chamonix du Caucase !) !

Ce jeudi 21 est une journée de transit vers la Svanetie et le haut Caucase. Arrivé à Maestia et après les palabres d'usages pour trouver le 4 x 4 adapté à nos possibilités, c'est le depart pour le Tednuld 

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